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Qu’est-ce-qui se trame ici ?
Centre André Baillon
1 Féronstrée
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Night Walk
Maria Chiara Ziosi
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Thy Cities Shall With Commerce Shine — Part II
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La Maison Panure – Fève des rois
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21 Pont d'Île
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MANTERO
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4 Rue de la Cathédrale
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Mobile Écriture Automatique
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ST END
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ALREADYMADE n° 3 : Empty Cart or Cardboard Cybertruck
M.Eugène Pereira Tamayo
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Centre de remise en forme (économie de guerre)
Werner Moron
7 Rue de l'Official (Îlot Saint-Michel)
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Sun(set)(Seed)
Matthieu Michaut
56 Rue Saint-Gilles
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precarity of non-human entities
Gérard Meurant
23 Rue Saint-Michel
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S’aligne, l’inconnue sans lecture
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40 Rue Hors-Château
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Autumn Collages
Ívar Glói Gunnarsson Breiðfjörð
30 Rue de la Cathédrale
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Rōt Rot Rôt
Janina Fritz
28 Rue des Carmes
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Pierre ventilée
Daniel Dutrieux
14 Rue de la Populaire (Îlot Saint-Michel)
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Peephole
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31a Rue de la Cathédrale
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Room Eater
Jorge de la Cruz
5 Rue Saint-Michel (Îlot Saint-Michel)
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Behind the Curtain
Francesca Comune
31b Rue de la Cathédrale
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COMMENT
Kim Bradford
16 Rue du Palais
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Pedro Camejo (série Diaspora)
Omar Victor Diop
25 Rue Saint Paul
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L’impasse de la vignette, dans le temps et dans l’espace
Michel Bart et Mathias Vancoppenolle
75 Rue Hors-Château
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Opéra-savon, épisode 1 : L’ Aquarium-Museum
Clara Agnus
20 Rue de la Sirène
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BORDURE DE TERRAIN
#2
Victoire Barbot
Commissaire: Sophie Delhasse
214 Rue de la Cathédrale
Bordure de terrain de Victoire Barbot préconise le mouvement, l’expérimentation sensible d’un récit qui se déploierait comme les différents paragraphes d’un poème. Un ensemble d’objets, d’échantillons de matière et de photos rythment la vitrine. Bien qu’immobile, chacune des installations s’active selon la prise de vue, la hauteur de l’œil et la déambulation du corps du spectateur. Les formes se développent, s’étendent, s’épient, se chahutent et se répondent. Ils deviennent les corps immobiles d’un théâtre, celui de la rue et des spectateurs qui se métamorphosent en objets chorégraphiques menés par la curiosité à rebrousser chemin, marquer un temps d’arrêt, repartir, s’abaisser, se tordre,…
Chaque sculpture est une imbrication de projets passés et de futures en devenir, un état transitoire que souligne l’équilibre subtil dans lequel l’artiste a placé chaque élément. Entre dévoilement et camouflage, Victoire Barbot installe une infime partie de sa collection d’objets et matériaux qu’elle récupère au gré de ses déambulations, de ses résidences, de sa propre histoire. Le fragment d’objet ou de corps devient constitutif d’un vocabulaire plastique, une vision subjective de ce qui nous entoure, de ce qui ne sert plus et que l’on oublie. L’évanescence de la mémoire se substitue à l’objet, le transformant tour à tour en métaphore d’un lieu, d’un état, d’un statu quo.
L’œuvre de Victoire Barbot se joue de nous, de nos souvenirs et de toute charge culturelle, spirituelle et émotionnelle que nous attribuons aux « choses ». Elle en dégage l’individualité d’un langage qui lui est propre et qui détermine petit à petit son terrain de jeu.
« De la sculpture à la peinture, la démarche de Victoire Barbot ne cesse d’aller et venir en quête de la réalisation de tout un monde de travaux qui déterminent les termes d’une forme d’esthétique singulière, tout à la fois minimaliste et subjective. À cette fin, l’artiste en appelle au réemploi de matériaux de récupération qu’elle met en jeu dans des compositions qui se déclinent volontiers à l’ordre tantôt d’inventaires, tantôt de séries, tantôt d’installations, où le dessin trouve ici et là sa place. »*
* Extrait de Victoire Barbot,un minimalisme très subjectif par Philippe Piguet.
