-
Around The Corner
Zena Van den Block
35 Rue Souverain Pont
-
VMC gargouilles
Thomas Sindicas
31b Rue de la Cathédrale
-
Kodomo No Kuni
Mey Semtati
18 Rue de l'Etuve
-
The Faces Collection
Anna Safiatou Touré
16 Rue du Palais
-
QuickSnap
Camille Poitevin
40 Rue Hors-Château
-
P.O.F
Ronan Marret
75 Rue Hors-Château
-
Belles récompenses
Mathilde Manka
159 Féronstrée
-
Quatre Mains / Zonder Handen
Stephanie Lamoline
107 Féronstrée
-
Anatomie du vivant / Life
Sophie Keraudren-Hartenberger
98 Rue de la Cathédrale
-
À mon seul désir
Gral
32 Rue de la Cathédrale
-
Rain Bow
Guillaume Gouerou
4 Rue de la Cathédrale
-
Knock me !
Garage de Recherches Graphiques
85 Rue de la Cathédrale
-
Double Bind
Jane Denizeau & Pauline Flajolet
1 Féronstrée
-
Pie in the sky
Justine Corrijn
20 Rue de la Sirène
-
Parking Cathédrale
Elias Cafmeyer
31a Rue de la Cathédrale
-
Dés-Affectations
Elie Bolard
84 Féronstrée
-
Kader / Cadre
Doris Boerman
29 Rue de l'Université
-
Fatigue
Camille Bleker & Luna Pittau
3 Place des Déportés
-
Si tu me vois
Aurélie Belair
56 Rue Saint-Gilles
-
Terres battantes
Camille Barbet
100 Rue de la Cathédrale
-
The end–promise on packaging
Pharaz Azimi
23 Rue Saint-Michel
-
J’ai déclaré ma flamme
Artik
25 Rue Saint Paul
-
my belongings
Celine Aernoudt
5 Rue Chéravoie
Warning: Undefined array key "current_expo" in /var/www/clients/client3/web4/web/wp-content/themes/artaucentre/loop/vitrine.php on line 25

Luto
#15
Mai Nácher
Commissaire : Reinbold Marc - Inner Space
36118 Rue de l'Etuve
Le projet de vitrine explore la tension entre l’intimité et l’exposition publique, en se concentrant sur la mémoire collective, particulièrement celle des femmes. S’inspirant de l’exposition Ajuar, il continue de valoriser les éléments du quotidien et du fait maison, souvent considérés comme féminins, et les présente comme des piliers essentiels de la mémoire collective.
Le projet met en avant l’utilisation de traditions textiles espagnoles, qui servaient à marquer les moments importants de la vie. Ces travaux textiles, symboliques et souvent la seule forme d’expression créative permise aux femmes de classes populaires, sont ici réutilisés pour aborder la thématique du deuil. Le passage des vêtements blancs à ceux teints en noir incarne la transition de la joie à la tristesse, tout en suggérant un lien étroit entre le début et la fin d’une vie.
Le contexte du deuil, « el luto », où les femmes devaient porter du noir et restreindre leurs activités sociales, est central. Cette tradition, bien que moins contraignante pour les hommes, imposait aux femmes un cadre rigide, où elles devaient rester chez elles, ce qui intensifie la solitude et le silence face à la mort. Cependant, au-delà de la tristesse, il existe une beauté et une intimité dans ces moments, où la mort, observée avec le recul du temps, révèle des éclats de vie et des sourires sincères.
La vitrine cherche à capturer ce moment intime où la maison se prépare à la fin et se reconstruit ensuite, marquée par un silence rare en Espagne, un pays habituellement bruyant et plein de vie. Le rideau en plastique, symbole de la frontière entre l’intime et le public, incarne cette séparation entre la rue et la maison, entre ce qui se montre et ce qui reste caché. Le projet, à travers l’emploi d’objets quotidiens, vise à toucher un large public en abordant ces thèmes universels.