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The price is worth it
Acher
Boulevard d'Avroy 28-30
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TO DO
Hilal Aydoğdu
100 Rue Saint-Gilles
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V – 150360/1 p. 204, 265, 266
Dóra Benyó
1 Féronstrée
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Fausse bonne nouvelle
Juan d’Oultremont
31b Rue de la Cathédrale
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Et fouisse toujours on trouvera bien
Gaspard Husson
18 Rue de l'Etuve
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La constellation du navire Argo
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Hôtel de la Cour de Londres 40 Rue Hors-Château
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One Line (… Better Than On – line!)
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31a Rue de la Cathédrale
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Cityscape
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Traversées
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3 Rue de la Cathédrale
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Mécanique d’un mur
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Vapeurs
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Don’t cry over spilllllled tears anymore
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Oya
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Le vestiaire
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Chronique florale
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Passage Lemonnier, 37-39
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Sculpture/Peinture B3 ESA Liège Melissa Andreia Alves ...
137-139 Féronstrée
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Paolo Gasparotto
25 Rue Saint Paul
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RA[RÉ]
#1
David Disparos
Commissaire: Pauline Salinas Segura
748 Rue de la Cathédrale
David Disparos, vidéaste et photographe espagnol, célèbre le corps, mais masculin cette fois. Dénudés, fiers, ses modèles sondent du regard l’objectif qui les mitraille et leurs muscles se jouent des couleurs et de l’architecture les environnant. Si les morcellements de lumière sont travaillés à l’aide de miroirs réfléchissant le brûlant soleil d’Espagne, chaque pose, regard ou intention brute émane du modèle.
Depuis 2004, David Disparos explore les corps arrogants de rencontres éphémères. Acte esthétique autant que thérapeutique, ces photographies sont le résultat d’un processus tiré en longueur, d’un ballet séductif, d’une danse à trois entre le sujet, le photographe et son appareil.
David confesse volontiers une attirance vers des modèles à la masculinité bestiale, surdéveloppée, conforme aux stéréotypes de virilité hétérosexuelle. Si à l’époque et sous la plume d’un Tom of Finland, les injonctions aux pectoraux mucho-macho étaient vecteurs d’émancipation pour les membres de la communauté gay, ils s’apparentent davantage aujourd’hui à un carcan qu’il est nécéssaire d’interroger. Cette remise en question apparait ici à travers le plaisir voyou que l’artiste retire à révéler et apprivoiser les contradictions de cette virilité grande gueule. Ces mécanismes des désirs, dont nous n’entreverrons que quelques fragments, David puise, pour les décrire, dans les mots d’Almodovar, dans le monologue de Tout sur ma mère : « Me llaman la Agrado » ; ils m’appellent l’agréable. Car c’est toute une entreprise de charme et de confiance que d’amener ces hommes à incarner d’eux-mêmes à la fois le sujet et l’objet de la photographie, à les faire « se sentir beaux », à chercher à ravir le regard de celui qui les contemple.