-
Magic Print club 24/24
Étudiant.e.s de l’Atelier de Gravure, B.A.L., Liège (BE)
4 Rue de la Cathédrale
-
Handle with Care !
François JACQMIN, Matthieu LITT, Kathleen VOSSEN, Françoi...
29 Rue de l'Université
-
ARCHIVES ACTIVES : Images Publiques (2006)
137-139 Féronstrée
-
SRTNINE II
Sofie Vangor
5 Place des Déportés
-
Komorebi 木漏れ日
Michiko Van de Velde
42 Passage Lemonnier
-
Au creux du lit
Pénélope Urbain
16 Rue du Palais
-
Bijoux de famille
Olivier Hoffait (SOKE) & SOZYONE
40 Rue Hors-Château
-
A Journey to Nowhere / Un voyage vers nulle part
Axel Serveaux
75 Rue Hors-Château
-
HELLBAN.EXE
Théo Romain-Sobota
56 Rue Saint-Gilles
-
Did you hear the sound of the explosion?
Delphine Noels
28-30 Boulevard d'Avroy
-
Luto
Mai Nácher
18 Rue de l'Etuve
-
CULTIVER LES MOTIFS
Julie Menuge
20 Rue de la Sirène
-
Chakra #4 & Chakra #5
Xavier Mary
159 Féronstrée
-
When a Black Body Wake Up
Luna Mahoux
31 Rue de la Cathédrale
-
Camarades
Emilio Lopez Menchero
5 Rue Chéravoie
-
Le client est roi. Le royaume est fermé. La fin du règne
Eloïse Lega
107 Féronstrée
-
Stainsteel Heart
France FELTZ (Serac K2)
98 Rue de la Cathédrale
-
Banana Head
Gilles Barbier
25 Rue Saint Paul
-
Purple Hearts
Nina Berman
1 Féronstrée
-
Le cahier des rêves
Angel Beatove
85 Rue de la Cathédrale
Warning: Undefined array key "current_expo" in /var/www/clients/client3/web4/web/wp-content/themes/artaucentre/loop/vitrine.php on line 25
CHAMBER OF REFLECTION
#7
Mégane Likin
Artiste sélectionnée dans le cadre de l'appel à projets
164107 En Féronstrée
Dans cette installation de Mégane Likin, la vitrine forme un contre-espace*. Elle s’offre au-dedans comme au-dehors grâce à sa grande fenêtre et au miroir flou qui se trouve en arrière-plan, hors-champ troublant de trois paysages rétro-éclairés. La vitrine devient le lieu privilégié où se reflètent l’intérieur dans l’extérieur et le passant dans sa pensée. Cet espace qui semble ouvert reste pourtant inaccessible. Le miroir imprécis nous dirige vers le paysage environnant qui dialogue avec les petits jardins accrochés. Ces paysages, fixes ou peut-être mouvants, fenêtres d’intérieur, nous renvoient à l’horizon des projections de chacun. Ils sont le reflet de ce qui n’est déjà plus là. Trois étendues d’apparence similaires dont la simplicité nous mène au coeur du mystère.
« Étrangeté et familiarité, mélancolie et apaisement, concentration et relâchement, tout d’une pièce. Des paysages, pourtant en app rence déserts et muets, vous saisissent comme des portraits qui chuchotent. […] A bien y regarder pourtant, et à mieux la connaître, on comprend peu à peu qu’il ne s’agit pas tant de contemplation, et qu’il n’est même pas vraiment question de paysage dans le travail de Mégane Likin. […] La mémoire n’est pas faite d’instants gravés pour l’éternité, immuables, comme ont parfois tenté de nous le faire croire certaines pratiques de la photographie. Elle est au contraire mouvante et ondoyante comme un ciel que font et défont les nuages ; elle s’approche et repart comme une mer renouvelée ; elle redessine et réécrit inlassablement, comme nous tous. Et dans le sapin rigide et déplumé, sous la brindille figée ou le sable rare, pour qui sait l’entendre, tout bouge, tout bruisse ; la moindre vie hésite, résiste. » (Emmanuel d’Autreppe)
Le travail de Mégane Likin est soutenu par la Galerie Quai4 à liège.
* Le contre-espace fait référence à la notion d’hétérotopie conceptualisée par Michel Foucault en 1967 dans la conférence intitulée Des espaces autres.