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1 Féronstrée
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Thy Cities Shall With Commerce Shine — Part II
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ST END
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Centre de remise en forme (économie de guerre)
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precarity of non-human entities
Gérard Meurant
23 Rue Saint-Michel
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S’aligne, l’inconnue sans lecture
Julia Kremer
40 Rue Hors-Château
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Autumn Collages
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30 Rue de la Cathédrale
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Rōt Rot Rôt
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28 Rue des Carmes
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Pierre ventilée
Daniel Dutrieux
14 Rue de la Populaire (Îlot Saint-Michel)
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Peephole
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31a Rue de la Cathédrale
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Room Eater
Jorge de la Cruz
5 Rue Saint-Michel (Îlot Saint-Michel)
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Behind the Curtain
Francesca Comune
31b Rue de la Cathédrale
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COMMENT
Kim Bradford
16 Rue du Palais
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Pedro Camejo (série Diaspora)
Omar Victor Diop
25 Rue Saint Paul
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L’impasse de la vignette, dans le temps et dans l’espace
Michel Bart et Mathias Vancoppenolle
75 Rue Hors-Château
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Opéra-savon, épisode 1 : L’ Aquarium-Museum
Clara Agnus
20 Rue de la Sirène
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Chapitre IV – The Supermarket (O Canto da Floresta)
#12
João Basto
Artiste sélectionné dans le cadre de l’appel à projets
27810 Passage Lemonnier
Le supermarché est un lieu de rencontres. Des marchandises arrivent le matin, certaines sont rangées, d’autres sont mises dans les rayons par les employés. Des clients rentrent dans le magasin, les choisissent et les échangent contre de l’argent. Les caissiers scannent les produits un par un et prennent les paiements. Les clients repartent et sont remplacés par d’autres. Les tickets de caisse entre temps oubliés sur le terminal sont les traces de cette activité : le papier qui se plie sous le poids de son accumulation enregistre les chiffres de cette histoire des choses.
Une vitrine est la partie d’un magasin séparée de la rue par une vitre où l’on expose des objets à vendre. On voit, mais on ne peut pas toucher. Elle présente une sélection de produits visibles tout en dissimulant, sous les images du marketing, le fonctionnement de la boutique. Elle nous donne à voir un petit théâtre, comme une invitation, mais la marchandise ne nous dit pas par où elle est passée. Je ne cherche pas à reconstituer ce passé, mais en assemblant des morceaux de réel, en juxtaposant des mots et des images, je voudrais construire un environnement, une musique, celle de cette forêt composée d’un nombre incalculable de choses qui remplissent et produisent notre monde. On pourrait s’interroger sur ce qu’elles disent de la culture qui les a conçues, mais peut-être, et avant tout, cette atmosphère exprime la volonté d’être dans le mouvement des rues, d’être dehors, d’être simplement de l’autre côté de la vitrine.
« Les grands magasins c’est épatant,
On peut dire maintenant que l’vrai Paris
Ce n’est plus le boul’vard,
Mais le Printemps. »*
* Extrait de Dans les magasins, chanson française de 1928, écrite et interprété par Bach, Laverne et Nina Myral.

