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#6
DSCTHK Jérôme André et Thibaut Blondiau
Artistes sélectionnés dans le cadre de l'appel à projets
130Hôtel de la Cour de Londres 40 Rue Hors-Château
Surgissant d’un déluge de lasers et de fumigènes, l’homme mécanique et technoïde, affublé de micros et de loupiottes, entonne Asi me gusta a mi un hit de 1991, s’ouvrant par quelques cris guerriers, avant d’enchaîner une litanie phonétique, dont le sens, 30 ans plus tard, demeure toujours un mystère pour les algorithmes des traducteurs en ligne.
Après un rodage au sein des clubs de la Ruta del Bakalao dans la région de Valence, le tube de l’artiste robot, Chimo Bayo, un DJ espagnol, se répand comme une trainée de poudre sur les dancefloors du continent, où, pour ceux qui veulent l’entendre, il tonne comme une incantation vouée aux psychotropes de synthèses.
Pour Art au Centre, DSCTHK, a isolé les composantes phonétiques de la litanie inaugurale de la chanson, comme pour en retrouver la formule. La structure de l’extrait est composée d’une petite dizaine de particules sonores que les artistes ont reportées dans une grille, comme dans un tableau des éléments. Les phonèmes identifiés s’articulent de différentes façons pour constituer l’écriture mélodique et rythmique de passage de la chanson. Le découpage qui en est fait, le réduit à une sorte de système métrique, à la séquentialité des musiques électroniques, ou encore à l’automatisation que l’on retrouve dans la lecture des cartes perforées qui dirigent les orchestres mécaniques.
Cette « mécanisation » du tube de Chimo Bayo, lequel n’est pas en reste, ne doit pas occulter la valeur poétique que les artistes entendent accorder à l’extrait au regard de sa simple valeur d’énonciation. Ils y voient une forme de poésie abstraite, faite d’onomatopées, une expérience dadaïste dans la ville d’aujourd’hui, une parole libre telle que rêvée par les poètes futuristes. Le passant est donc invité à se livrer à une lecture qui s’échelonne d’une fenêtre à l’autre, étape par étape, pour une énonciation progressivement maitrisée. Les prouesses pourront donner lieu en rue à des scat duels ; un simple jeu vocal de syllabes et d’onomatopées rythmiques, propre cette fois au jazz, et qui n’a pour sens que sa propre musicalité.