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The price is worth it
Acher
Boulevard d'Avroy 28-30
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TO DO
Hilal Aydoğdu
100 Rue Saint-Gilles
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V – 150360/1 p. 204, 265, 266
Dóra Benyó
1 Féronstrée
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Fausse bonne nouvelle
Juan d’Oultremont
31b Rue de la Cathédrale
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Et fouisse toujours on trouvera bien
Gaspard Husson
18 Rue de l'Etuve
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La constellation du navire Argo
Sarah Illouz & Marius Escande
Hôtel de la Cour de Londres 40 Rue Hors-Château
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One Line (… Better Than On – line!)
Marin Kasimir
31a Rue de la Cathédrale
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Traversées
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3 Rue de la Cathédrale
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Mécanique d’un mur
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Vapeurs
Eva Mancuso
5 Rue Chéravoie
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Don’t cry over spilllllled tears anymore
Francisca Markus
7 Rue Saint-Remy
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Oya
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Le vestiaire
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Bo Stokkermans
Passage Lemonnier, 37-39
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Je m’organise…
Leen Vandierendonck
159 Féronstrée
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Wer rettet die Welt
Paul Waak
16 Rue du Palais
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Regarde… ce qu’il se passe à côté
Sculpture/Peinture B3 ESA Liège Melissa Andreia Alves ...
137-139 Féronstrée
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Pauvre petit belge qui tremble
Paolo Gasparotto
25 Rue Saint Paul
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Cascade sans casque
#3
Clémence Didion
Commissaire: La peau de l’ours
4929 Rue de l'Université
Dans un monde, ni fermé ni fini, où tout semble s’être arrêté, là exprès pour être contemplé, s’entrelacent fantômes et chimères ; des esprits évasifs et des spectres qui hantent encore certaines pensées, certains passés. Dans cet univers, mis en pause ou au ralenti, flottent des êtres sans identité, sans genre et sans traits d’unicité. Ils passent, lentement, d’un côté à l’autre du format. Ils sont des éléments interchangeables. Ils représentent des souvenirs en suspend. Un monde loufoque s’articulant autour de structures peinturlurées et de squelettes organiques qui viennent donner un équilibre aux différents agencements. Un univers à l’image de sa créatrice, bien loin de l’image édenienne et paradisiaque et ce malgré le calme et l’ordre qui y règnent. Ces regards aux allures de cartoons dialoguent avec des emboitements de files et de tuyaux, embrassent des langues rigides et fixent des objets sans noms. L’absurde semblerait alors atteindre une apogée.
Mais de quelle absurdité parle-t-on ? Comment comprendre ce qui défie la logique ; la nôtre, dans un monde ; le sien, obéissant des règles formelles et structurelles ? C’est à partir de ce moment, de ce questionnement, que l’on rentre vraiment dans le travail de Clémence. Qu’il soit bidimensionnel ou tridimensionnel, au crayon ou à l’huile, ce territoire fictif nous fait voyager dans ses souvenirs, dans son enfance et dans ses obsessions. Tantôt japonisant, tantôt rythmé par des musiques lancinantes ou des rythmes entraînant. Clémence nous fait basculer dans un travail empli de symboles qui emprunte certains aspects à Walter Swennen, Odilon Redon ou Léon Spilliaert et qui font fi de toute marche à suivre. Le travail évolue peu à peu de manière organique et s’ouvre à de nouveaux questionnements formels.
Dans un trip éveillé aux allures de fable d’un Eugène Ionesco contemporain, Clémence nous invite à quitter l’enfance et à s’approcher d’une plus dure réalité ; faite d’essais et erreurs, afin de se rapprocher de la fragilité d’une existence plus soutenue : comme un écho, une résonnance de nos troubles et de nos incompréhensions.