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precarity of non-human entities
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L’impasse de la vignette, dans le temps et dans l’espace
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20 Rue de la Sirène
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precarity of non-human entities
#17
Gérard Meurant
40698 Rue de la Cathédrale
L’artiste ralentit et accélère des images capturées, elles circulent, s’usent, se répètent. «Elles passent d’un écran à un autre, d’un format à un support. J’ai tellement creusé en elles que je ne choisis pas une version qui écrase l’autre. Ce qui me sauve, c’est que je suis juste impatient de voir le résultat de l’impression sur le support. Ça peut être vraiment foireux», confie-t-il.
L’imprimé n’est ici en rien traité comme une surface à interpréter, mais comme une matière habitée. Le pixel y travaille ; il s’articule aux autres sans hiérarchie, comme un agent discret dans une chaîne visuelle dense. Ce qui apparaît ne représente rien sans être briefé. Il s’agit d’une absorption mutuelle entre regard et signal, sans dehors disponible – autrement dit : des images détachées du concept de nature, un concept qui nous éloigne de ce qui nous entoure.
À travers des installations immersives et des actions intrusives, Meurant dérive dans le consumérisme et ses gestes codifiés devenus des rites quotidiens – déballer, distribuer, ou encore être performant. Il met en lien ces comportements avec la façon dont l’humain reste attaché à d’anciennes croyances, suggérant une continuité étrange entre mythes et gestes ordinaires.
Ce qu’on voit se greffe à l’existant. Il n’y a pas de cadre isolé, pas d’écrin. Il ne s’agit pas d’ordonner, mais de composer avec ce qui déborde : flux, tensions, restes.
«Je ne vends pas, c’est pas rien. Je monte des expositions quand c’est possible, j’interviens quand je peux. Le reste du temps, je travaille comme art handler pour payer mon loyer. Il y a de l’espace pour écrire, mais pas de recul, et trop de documentation. Si je passe par OpenAI aujourd’hui, c’est aussi parce que je suis pressé. J’ai fait ce choix, visiblement. Je tiens à ce que ce texte dise cela aussi. Rien n’est à enjoliver», déclare Gérard Meurant.