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S’aligne, l’inconnue sans lecture
#17
Julia Kremer
40540 Rue Hors-Château
Julia Kremer nous livre une œuvre flottante, à la fois mouvement et plénitude.
Elle nous propose des panoramas cousus de pièces éparses, telle une nébuleuse qui s’étendrait à l’infini. L’espace dans son œuvre n’est jamais clos, il invite à la continuité. Ce qui n’est pas présenté a autant sa place que ce qui est figuré. Une recomposition savante du monde s’opère à travers un amoncellement de bribes, créant ainsi un témoignage vivace de notre environnement morcelé et disparate. La multiplicité, au sens de la copie, procède d’une transfiguration des éléments de langage, telles des vagues isolées qui s’entrecroisent. Quelque chose d’invasif se joue là, à la manière de territoires en lutte. En regardant le travail de Julia, on pourrait penser à un paysage dévasté jonché de gravats.
L’unité formelle, suggérée par l’utilisation caractéristique du noir et blanc de la photocopie, est parfois ponctuée de rares traits de couleur, qui agissent en vibra- tions ténues mais puissantes. Elles ouvrent une fenêtre vers une mémoire colorée au milieu de la bichromie du souvenir. Ainsi, pour faire face au chaos ambiant, il ne nous reste plus qu’à diriger notre regard vers ces œuvres composées de pixels d’étoiles. Elles nous offrent une échappatoire, une invitation à contempler et à trouver refuge dans leur présence captivante.
En déconstruisant ces images, Kremer ne se contente pas de les reproduire : elle en dissèque les mécanismes visuels et les déconstruit pour en exposer la complexité cachée, mais aussi leur vacuité et leur artificialité. Rajoutant un processus de zoom sur les textures et les détails, Kremer et/est la photocopieuse crée/nt une distorsion, une défiguration. Les éléments publicitaires deviennent floue, presque méconnaissable.
Elle fait de l’ultra publicité.