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Espace ver{t}s
#11
Les Rayons
2635 Rue Chéravoie
« Dedans c’est toi.
Dehors c’est encore toi.
Large jusqu’à la plus petite feuille »
Kathleen Lor
À la source de ce projet, une rêverie urbaine : et si les vitrines en friche pou-vaient se transformer en espaces ver{t}s… ? La ville en mutation, profondément fragmentée, parcourue de failles et d’interstices à habiter, pourrait-elle accueillir dans ses murs un supplément d’âme propice à la revivifier ?
Est-il judicieux de rêver de villes plus « vertes » ? Faut-il les émailler de plus d’« espace verts » ? Expression résolument moderne dans sa formulation, l’es-pace vert se vit sur plan bien plus qu’en trois dimensions. Entrée dans le voca-bulaire courant, elle évoque la perfection et la netteté d’une surface peinte bien délimitée, et rappelle finalement fort peu la profusion et la générosité propre à la biodiversité. Le mot « verduration », également usité dans le secteur de l’amé-nagement du territoire, lui est bien assorti. Ils constituent ensemble les dignes coéquipiers de la minéralisation urbaine, manière élégante de parler des couver-tures de tarmac et de béton.
Pour régénérer le qualificatif « vert », nous nous proposons de tenter un croise-ment avec son cousin « vers ». Vert + vers, cela donnerait ver{t}s. Un « espace ver{t} s » a le mérite de créer le doute dans le chef de la personne qui lit et relie les deux mots. S’agit-il d’une faute de frappe ? Les accolades associées semblent indiquer le contraire… L’expression en elle-même gagne en ambiguïté et en ouverture sur le plan de l’interprétation. La voici plus débordante, moins policée, sans aucun doute.
Derrière l’idée fantaisiste se cache peut-être une vraie prise de risque fécondante : ouvrir le cœur de la ville aux espaces ver{t}s, c’est aussi accepter une part située au-delà des limites convenues, une part non planifiée, non sécurisée, une part résolument mystérieuse et vivante…