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Les élèves de Léopold Mottet 1
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Qu’est-ce-qui se trame ici ?
Centre André Baillon
1 Féronstrée
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Night Walk
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Thy Cities Shall With Commerce Shine — Part II
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La Maison Panure – Fève des rois
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ST END
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ALREADYMADE n° 3 : Empty Cart or Cardboard Cybertruck
M.Eugène Pereira Tamayo
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Centre de remise en forme (économie de guerre)
Werner Moron
7 Rue de l'Official (Îlot Saint-Michel)
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Sun(set)(Seed)
Matthieu Michaut
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precarity of non-human entities
Gérard Meurant
23 Rue Saint-Michel
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S’aligne, l’inconnue sans lecture
Julia Kremer
40 Rue Hors-Château
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Autumn Collages
Ívar Glói Gunnarsson Breiðfjörð
30 Rue de la Cathédrale
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Rōt Rot Rôt
Janina Fritz
28 Rue des Carmes
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Pierre ventilée
Daniel Dutrieux
14 Rue de la Populaire (Îlot Saint-Michel)
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Peephole
Jacques Di Piazza
31a Rue de la Cathédrale
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Room Eater
Jorge de la Cruz
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Behind the Curtain
Francesca Comune
31b Rue de la Cathédrale
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COMMENT
Kim Bradford
16 Rue du Palais
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Pedro Camejo (série Diaspora)
Omar Victor Diop
25 Rue Saint Paul
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L’impasse de la vignette, dans le temps et dans l’espace
Michel Bart et Mathias Vancoppenolle
75 Rue Hors-Château
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Opéra-savon, épisode 1 : L’ Aquarium-Museum
Clara Agnus
20 Rue de la Sirène
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Komorebi 木漏れ日
#15
Michiko Van de Velde
Commissaire : Quai 4 galerie
36742 Passage Lemonnier
Je grave et peins un phénomène lumineux provenant d’une source unique, âgée de 4,603 milliards d’années : le soleil. Les cercles et ronds que vous voyez dans les œuvres sont des images du soleil, projetées sous les arbres. Ce phénomène, appelé en japonais «komorebi » (« 木漏れ日 »), représente la lumière diurne filtrant à travers les feuillages.
À travers mes peintures et gravures, je souhaite rendre hommage à l’observation : ces taches lumineuses, souvent inaperçues, révèlent leur omniprésence dans notre quotidien, tout en nous rappelant notre relation avec l’immense astre. Je désire également explorer une autre notion liée à la lumière : notre rapport à l’irréversibilité du temps.
Comment fonctionne ce phénomène de komorebi ? Comme dans un sténopé ou dans nos yeux, lorsque la lumière passe à travers un petit trou (comme le trou de la camera obscura), elle projette son image (la forme du soleil) à l’envers sur une surface plane. Les komorebi apparaissent grâce aux interstices formés par les feuillages et sont accentués par un ciel bleu dégagé qui rend la forme du soleil plus nette. En observant les ombres projetées par un arbre, j’ai remarqué qu’elles ne correspondaient pas à la forme exacte de l’arbre.
Tracer et/ou peindre la lumière est peut-être l’une des rares façons de ressentir physiquement la rotation de notre planète, un phénomène difficile à percevoir au quotidien. À l’image des hommes coincés dans la caverne du mythe de Platon, je découvre des phénomènes astronomiques qui me dépassent, simplement par l’observation des ombres et lumières visibles sur notre planète. Une représentation inversée du réel, révélée par les effets d’optique de la lumière solaire filtrant à travers les feuillages.


Suite de l’exposition à la galerie QUAI4 jusqu’au 9 novembre :Lumière et Komorebi, 光・木漏れ日, Michiko Van de Velde