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Qu’est-ce-qui se trame ici ?
Centre André Baillon
1 Féronstrée
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Night Walk
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Thy Cities Shall With Commerce Shine — Part II
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La Maison Panure – Fève des rois
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MANTERO
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4 Rue de la Cathédrale
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Mobile Écriture Automatique
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ST END
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ALREADYMADE n° 3 : Empty Cart or Cardboard Cybertruck
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Centre de remise en forme (économie de guerre)
Werner Moron
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Sun(set)(Seed)
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precarity of non-human entities
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23 Rue Saint-Michel
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S’aligne, l’inconnue sans lecture
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40 Rue Hors-Château
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Autumn Collages
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30 Rue de la Cathédrale
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Rōt Rot Rôt
Janina Fritz
28 Rue des Carmes
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Pierre ventilée
Daniel Dutrieux
14 Rue de la Populaire (Îlot Saint-Michel)
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Peephole
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31a Rue de la Cathédrale
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Room Eater
Jorge de la Cruz
5 Rue Saint-Michel (Îlot Saint-Michel)
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Behind the Curtain
Francesca Comune
31b Rue de la Cathédrale
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COMMENT
Kim Bradford
16 Rue du Palais
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Pedro Camejo (série Diaspora)
Omar Victor Diop
25 Rue Saint Paul
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L’impasse de la vignette, dans le temps et dans l’espace
Michel Bart et Mathias Vancoppenolle
75 Rue Hors-Château
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Opéra-savon, épisode 1 : L’ Aquarium-Museum
Clara Agnus
20 Rue de la Sirène
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PECCATO
#4
Claudia Passeri
Commissaire: Saryna Nyssen
86116 Rue Hors-Château
Peccato, l’expérience de vie.
Peccato, nom masculin, italien
Sens religieux / moral : « péché ».
Sens exclamatif : « tant pis » ou « c’est dommage de… ».
L’œuvre de Claudia Passeri, Peccato, se présente dans un environnement neutre, le fond est monochrome, les lettres sont blanches, la police de caractère est nette, presque tranchante. Dépourvu de l’emphase émotionnelle, il est un mot blanc, froid qui tombe.
Peccato, un mot unique qui à lui seul désigne l’état créé par la déception et la résignation. Il est l’élan qui mène à l’acceptation et aux prémices de la résilience. Peccato est une rengaine italienne qui ponctue la vie, une exclamation qui, face aux aléas de la vie, prend une forme de plus en plus froide, de plus en plus franche.
Face à ce néon, cette lumière impassible, c’est un constat simple qui s’impose à nous, c’est une publicité sur un avenir où la culpabilité s’estompe. Avec les récents événements liés à la Covid-19, l’œuvre de Claudia Passeri prend un sens tout particulier : « C’est dommage pour la vie, tant pis pour demain ? Dommage pour les autres, tant pis pour moi ? La vie n’est pas simple, mais continuons… »
Jusqu’à ce que le néon s’éteigne, chaque passant y trouvera une signification personnelle, morale, religieuse ou simplement le reflet des erreurs et regrets du passé. Peccato provoque l’introspection et par la suite, peut-être, un départ que l’on espère plus fort de ces constats.
