-
Around The Corner
Zena Van den Block
35 Rue Souverain Pont
-
VMC gargouilles
Thomas Sindicas
31b Rue de la Cathédrale
-
Kodomo No Kuni
Mey Semtati
18 Rue de l'Etuve
-
The Faces Collection
Anna Safiatou Touré
16 Rue du Palais
-
QuickSnap
Camille Poitevin
40 Rue Hors-Château
-
P.O.F
Ronan Marret
75 Rue Hors-Château
-
Belles récompenses
Mathilde Manka
159 Féronstrée
-
Quatre Mains / Zonder Handen
Stephanie Lamoline
107 Féronstrée
-
Anatomie du vivant / Life
Sophie Keraudren-Hartenberger
98 Rue de la Cathédrale
-
À mon seul désir
Gral
32 Rue de la Cathédrale
-
Rain Bow
Guillaume Gouerou
4 Rue de la Cathédrale
-
Knock me !
Garage de Recherches Graphiques
85 Rue de la Cathédrale
-
Double Bind
Jane Denizeau & Pauline Flajolet
1 Féronstrée
-
Pie in the sky
Justine Corrijn
20 Rue de la Sirène
-
Parking Cathédrale
Elias Cafmeyer
31a Rue de la Cathédrale
-
Dés-Affectations
Elie Bolard
84 Féronstrée
-
Kader / Cadre
Doris Boerman
29 Rue de l'Université
-
Fatigue
Camille Bleker & Luna Pittau
3 Place des Déportés
-
Si tu me vois
Aurélie Belair
56 Rue Saint-Gilles
-
Terres battantes
Camille Barbet
100 Rue de la Cathédrale
-
The end–promise on packaging
Pharaz Azimi
23 Rue Saint-Michel
-
J’ai déclaré ma flamme
Artik
25 Rue Saint Paul
-
my belongings
Celine Aernoudt
5 Rue Chéravoie
Warning: Undefined array key "current_expo" in /var/www/clients/client3/web4/web/wp-content/themes/artaucentre/loop/vitrine.php on line 25

Bird of Paradise
#8
Alfonse, Paul et les autres
Artiste sélectionné dans le cadre de l’appel à projets
17431a Rue de la Cathédrale
L’installation Bird of paradise présente un enchevêtrement de végétaux dessinés et peints sur du bois découpé, mêlés à des plantes en pots sur fond de papier peint à motif végétal. Réalisées d’après des planches de botanique des xviiie et xixe siècles, ces représentations sont des images d’images. Alfonse, Paul et les autres fait subir un traitement gestuel à ces dessins délicats, nés du dialogue entre artistes et scientifiques, pour en modifier la perception. Les plantes sont réinterprétées au crayon de couleur et à l’encre sur des supports à l’échelle de l’espace de la vitrine. Le geste contrôlé cède la place à un trait vif, à des coulures et des repentirs. L’artiste pioche dans l’immense corpus offert aujourd’hui par les plateformes numériques pour associer librement des dessins d’espèces végétales sans aucun respect pour les classifications. Les images numériques alimentent un processus de travail organique qui vise à redonner une présence matérielle et sensuelle à des images aujourd’hui perçues principalement à travers des écrans.
Derrière les apparences séduisantes du décor exotique et luxuriant transparaît une violence sourde que révèle la brutalité du traitement des végétaux représentés. Le titre, Bird of paradise, est celui du papier peint acheté en grande surface qui tapisse le pan de mur à l’arrière de la vitrine. Alors que bon nombre d’écosystèmes naturels sont menacés de disparition, l’artiste établit ainsi une filiation historique entre un processus d’exploitation « rationnelle » de la nature, fondée sur la connaissance scientifique, et le phénomène d’hyperconsommation généré par le capitalisme néo-libéral.