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Around The Corner
Zena Van den Block
35 Rue Souverain Pont
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VMC gargouilles
Thomas Sindicas
31b Rue de la Cathédrale
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Kodomo No Kuni
Mey Semtati
18 Rue de l'Etuve
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The Faces Collection
Anna Safiatou Touré
16 Rue du Palais
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QuickSnap
Camille Poitevin
40 Rue Hors-Château
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P.O.F
Ronan Marret
75 Rue Hors-Château
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Belles récompenses
Mathilde Manka
159 Féronstrée
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Quatre Mains / Zonder Handen
Stephanie Lamoline
107 Féronstrée
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Anatomie du vivant / Life
Sophie Keraudren-Hartenberger
98 Rue de la Cathédrale
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À mon seul désir
Gral
32 Rue de la Cathédrale
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Rain Bow
Guillaume Gouerou
4 Rue de la Cathédrale
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Knock me !
Garage de Recherches Graphiques
85 Rue de la Cathédrale
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Double Bind
Jane Denizeau & Pauline Flajolet
1 Féronstrée
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Pie in the sky
Justine Corrijn
20 Rue de la Sirène
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Parking Cathédrale
Elias Cafmeyer
31a Rue de la Cathédrale
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Dés-Affectations
Elie Bolard
84 Féronstrée
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Kader / Cadre
Doris Boerman
29 Rue de l'Université
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Fatigue
Camille Bleker & Luna Pittau
3 Place des Déportés
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Si tu me vois
Aurélie Belair
56 Rue Saint-Gilles
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Terres battantes
Camille Barbet
100 Rue de la Cathédrale
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The end–promise on packaging
Pharaz Azimi
23 Rue Saint-Michel
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J’ai déclaré ma flamme
Artik
25 Rue Saint Paul
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my belongings
Celine Aernoudt
5 Rue Chéravoie
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CULTURAL ISOLATION
#5
Christy Westhovens
Commissaire: Alicja Melzacka
11931a Rue de la Cathédrale
La première itération de ce travail a été rendue invisible, œuvrant en silence dans une galerie underground. Tel un hardware dissimulé des nombreux centres de données fleurissant un peu partout en Europe, juste hors de portée de l’imaginaire collectif, cette œuvre est le fruit d’un travail acharné de manipulation, de documentation et de traitement de données. Ce travail repose sur l’observation des mouvements de tous les visiteurs potentiels et sur la quantification de ceux-ci, cataloguant des rencontres fortuites inassouvies.
Il est légal de photographier ou filmer n’importe quoi et n’importe qui sur n’importe quelle propriété publique, dans le respect de certains standards communautaires raisonnables. Mais où s’arrête l’espace privé ? Et où commence l’espace public ? Que veut dire raisonnable ? Les musées exploitent les données pour s’entretenir, pour analyser les types de visiteurs et pour transformer le nombre de visiteurs en argent. Les clients de la boutique de cadeaux et du café comptent-ils pour des visiteurs ? Quand un passant devient-il visiteur ? Un observateur ? Une image ? Un nombre ? Admirer des œuvres d’art dans des vitrines. Faire du lèche-vitrines dans des musées. Des rencontres furtives permises par la vitre – référence évidente au corona ? Revenons à l’époque pré-corona : ce phénomène date de bien avant. Billets inutilisés, sièges réservés non réclamés, visiteurs fantômes, des centaines d’objets inaperçus. Tout un travail invisible.
Il est désormais sorti, à la lumière, mais pas sous le feu des projecteurs. Il continue de travailler et de faire tourner des tâches d’arrière-plan. Il transforme le mouvement en lumière, en code, en image. Il performe. Et sans le savoir, vous faites partie intégrante de cette performance. Les preuves matérielles s’entassent, serpentant à travers l’espace. Vous passez peut être sans le remarquer. Mais lui vous a remarqué.