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Magic Print club 24/24
Étudiant.e.s de l’Atelier de Gravure, B.A.L., Liège (BE)
4 Rue de la Cathédrale
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Handle with Care !
François JACQMIN, Matthieu LITT, Kathleen VOSSEN, Françoi...
29 Rue de l'Université
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ARCHIVES ACTIVES : Images Publiques (2006)
137-139 Féronstrée
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SRTNINE II
Sofie Vangor
5 Place des Déportés
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Komorebi 木漏れ日
Michiko Van de Velde
42 Passage Lemonnier
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Au creux du lit
Pénélope Urbain
16 Rue du Palais
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Bijoux de famille
Olivier Hoffait (SOKE) & SOZYONE
40 Rue Hors-Château
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A Journey to Nowhere / Un voyage vers nulle part
Axel Serveaux
75 Rue Hors-Château
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HELLBAN.EXE
Théo Romain-Sobota
56 Rue Saint-Gilles
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Did you hear the sound of the explosion?
Delphine Noels
28-30 Boulevard d'Avroy
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Luto
Mai Nácher
18 Rue de l'Etuve
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CULTIVER LES MOTIFS
Julie Menuge
20 Rue de la Sirène
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Chakra #4 & Chakra #5
Xavier Mary
159 Féronstrée
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When a Black Body Wake Up
Luna Mahoux
31 Rue de la Cathédrale
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Camarades
Emilio Lopez Menchero
5 Rue Chéravoie
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Le client est roi. Le royaume est fermé. La fin du règne
Eloïse Lega
107 Féronstrée
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Stainsteel Heart
France FELTZ (Serac K2)
98 Rue de la Cathédrale
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Banana Head
Gilles Barbier
25 Rue Saint Paul
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Purple Hearts
Nina Berman
1 Féronstrée
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Le cahier des rêves
Angel Beatove
85 Rue de la Cathédrale
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Braced under the heating sun
#9
Melissa Ryke
Commissaire: Mikail Koçak
2195 Rue Chéravoie
Melissa Ryke est une artiste australienne actuellement basée à Bruxelles. Elle a étudié les beaux-arts en Australie et en France et a récemment obtenu son diplôme européen de troisième cycle en art sonore au KASK de Gand. L’approche de Melissa Ryke axée sur la pratique se concentre sur une étude critique et ludique du quotidien et sur l’expérimentation d’installations et des médias axés sur le temps.
Braced under the heating sun est centré sur l’écoute et la documentation de sa maison d’enfance située dans le Queensland australien. Les enregistrements ont été réalisés lors d’un séjour de trois semaines en février-mars 2020, entre les feux de brousse décroissants de l’été noir et le pic de la pandémie de coronavirus. Inspirée de l’architecture ouverte de la maison en bois, où la nature (un extérieur sauvage) force un passage et s’estompe dans la maison (un intérieur organisé), cette installation audiovisuelle comprend cinq chapitres axés sur : le craquement de la maison sous la chaleur écrasante du soleil sur le toit, les chants subtilement changeants des cigales du crépuscule à l’aube, le chemin emprunté pour tondre la pelouse, la texture des voix (humaines et autres) et la pluie.
Melissa Ryke s’est concentrée sur ces moments précis car ils offraient une façon de réfléchir sur les idées de porosité, de polyrythmies naturelles, de stratégies d’écoute et d’enregistrement non hiérarchiques, d’écologie et de rythmes et cycles quotidiens qui se produisent en contingence avec le monde plutôt que d’en être isolés. Dans cette œuvre, l’artiste explore comment la porosité de l’architecture a offert des moments où les frontières se sont brisées et les vies de différents êtres se sont croisées, où il y avait une poussée et une traction constantes entre « l’autre » et « l’humain ». Dans cette maison, les rythmes et les cycles du vivant et les besoins immédiats de chaque être vivant sont mis en évidence et se jouent. « C’est là que les intensités prolifèrent, que les forces s’expriment pour elles-mêmes, que la sensation vit et se vit, que le futur est anticipé affectivement et tangiblement » (Elizabeth Grosz, 2008).