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56 Rue Saint-Gilles
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Camille Barbet
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The end–promise on packaging
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J’ai déclaré ma flamme
Artik
25 Rue Saint Paul
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my belongings
Celine Aernoudt
5 Rue Chéravoie
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POSTCARDS FROM…
#7
Charlotte Nieuwenhuys
Commissaire: Maxime Moinet
167159 En Féronstrée
« Mon travail tourne en général autour de la peinture et du dessin. On peut lire mon approche sous l’angle de l’abstraction subjective, confrontant la poésie dans la peinture à des notions psychologiques et socio-culturelles. Le rapport de l’être humain à l’espace est aussi un sujet central dans mon travail.
L’œuvre s’ouvre sur 3 proses, à la fois abstraites et mélancoliques. Elles relatent la recherche de douceur dans un confinement teinté de doutes et d’incertitudes face à l’avenir. Recherche de poésie dans l’univers domestique, puisque dehors nous est interdit, c’est donc incognito que nous irons nous promener dans la nuit bleue.
…une perdition psychologique qui nous rattrape à l’aube, chaque jour. Nostalgie du passé et d’un monde plus libre. Les toiles parlent de la nuit, bleue toujours car elle fait rêver. Référence directe à l’œuvre de Y. Klein qui parlait si bien du vide. Dans ce bleu, ici prédominant, l’ambivalence entre l’onirisme et l’angoisse est amplifiée. Le bleu comme un gouffre, aussi.
Des balcons abstraits, en apesanteur, qui désignent la distance entre le monde et nous. Un côté observateur, presque voyeur, interprète face à l’univers qui nous paraît immense puisqu’il est question de problèmes existentiels, planétaires mais devant lesquels on se sent inutiles.
Une semi-abstraction qui narre un état d’esprit entre perdition et rationalisme. Cependant, l’inclusion de détails plus figuratifs, tels les ciels naïfs et étoilés et les soucoupes volantes viennent illustrer cet univers abstrait. Référence aux dessins de bandes dessinées et jeux vidéo qui soulignent la recherche de loisirs comme échappatoire…
Enfin les cartes postales, dotées de messages en proses, parlant parfois de souvenirs, parfois de sentiments, parlent d’une volonté de contact avec l’autre, et révèlent la fragilité psychologique qui nous habite actuellement. En dehors des vitrines, en dessous de ces ciels et balcons en hauteur, les cartes sont à la portée des passants. Comme arrivant de nulle part ou d’ailleurs :
Postcards from… »