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Acher
Boulevard d'Avroy 28-30
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V – 150360/1 p. 204, 265, 266
Dóra Benyó
1 Féronstrée
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Fausse bonne nouvelle
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AOÛTIENNE
#4
Dorothée Louise Recker
Commissaire: La peau de l’ours
8316 Rue du Palais
« J’ai grandi au bord de la mer. C’est un univers maritime, solaire, méditerranéen, qui repose à la source de mon inspiration. Il est sentimental, sensoriel, empreint de mélancolie. Il dit les ciels roses du mois d’août et la terre chaude des collines, les plages décolorées au crépuscule, la profondeur insondable de l’horizon. Par ma démarche de peintre et de plasticienne, je restitue ce territoire qui est le mien, intime et géographique.
Mon langage mêle ces influences à une recherche centrée autour des notions de couleur et de geste : matérialité ou évanescence de la première, effacement ou mise en exergue du second. Peindre, c’est transposer le réel à un ailleurs sans repères que seul délimite le regard face au tableau. C’est aussi un acte par lequel je donne corps à une perception sensible, sensuelle, exprimant un amour absolu de la lumière et de la couleur et une croyance profonde en leur nature magique et mystérieuse. Les gradations colorées suggèrent un monde céleste et immatériel qui n’existe pourtant que par la matière. Le vide est plein de couleur, en tension avec la densité des couches et de la saturation. La surface peinte livre mes gestes effacés par leur propre répétition. Croyant ainsi me soustraire, je constate l’impossibilité d’y parvenir : l’imperfection, si infime soit-elle, révèle toujours le procédé. Ma main ne peut imiter le ciel.
L’absence de limites et de points de fuite affirme autant la quête d’un horizon que le désir de m’y perdre. Par les variations de matières et de supports, je recherche la continuité d’un univers que je souhaite aussi immersif pour le spectateur que l’est pour moi la perception du monde qui m’entoure. »