-
The price is worth it
Acher
Boulevard d'Avroy 28-30
-
TO DO
Hilal Aydoğdu
100 Rue Saint-Gilles
-
V – 150360/1 p. 204, 265, 266
Dóra Benyó
1 Féronstrée
-
Fausse bonne nouvelle
Juan d’Oultremont
31b Rue de la Cathédrale
-
Et fouisse toujours on trouvera bien
Gaspard Husson
18 Rue de l'Etuve
-
La constellation du navire Argo
Sarah Illouz & Marius Escande
Hôtel de la Cour de Londres 40 Rue Hors-Château
-
One Line (… Better Than On – line!)
Marin Kasimir
31a Rue de la Cathédrale
-
Cityscape
Sarah Lauwers
29 Rue de l'Université
-
Traversées
Alexiane Le Roy
3 Rue de la Cathédrale
-
Mécanique d’un mur
Raphaël Maman
9 Passage Lemonnier
-
Vapeurs
Eva Mancuso
5 Rue Chéravoie
-
Don’t cry over spilllllled tears anymore
Francisca Markus
7 Rue Saint-Remy
-
Actions !
Maxence Mathieu
56 Rue Saint-Gilles
-
On ne peut rien faire d’autre que tenir debout
Élodie Merland
113 Rue de la Cathédrale
-
Travel Local, Buy Local
Oya
107 Féronstrée
-
Le vestiaire
Camille Peyré
85 Rue de la Cathédrale
-
22 empans et 1 palme
Leïla Pile
75 Rue Hors-Château
-
Chronique florale
Ionut Popa
101 Féronstrée
-
The Sunken Place
Louise Rauschenbach
4 Rue de la Cathédrale
-
Le temps d’une trace / La trace du temps
Florian Schaff / Marvyn Brusson, Beaux-Arts de Liège (ét...
1 Rue Courtois
-
Open closet archive 1995/2021/2023/2024
Bo Stokkermans
Passage Lemonnier, 37-39
-
Mutations x Urbaines
Adrien Mans Benjamin Ooms
17 Rue des Croisiers
-
Je m’organise…
Leen Vandierendonck
159 Féronstrée
-
Wer rettet die Welt
Paul Waak
16 Rue du Palais
-
Regarde… ce qu’il se passe à côté
Sculpture/Peinture B3 ESA Liège Melissa Andreia Alves ...
137-139 Féronstrée
-
Pauvre petit belge qui tremble
Paolo Gasparotto
25 Rue Saint Paul
Warning: Undefined array key "current_expo" in /var/www/clients/client3/web4/web/wp-content/themes/artaucentre/loop/vitrine.php on line 25
VAGUES DU RÉEL, SOUS VERRE
#4
Amalia Laurent
Artiste sélectionnée dans le cadre de l'appel à projets
824 Rue de la Cathédrale
Amalia Laurent se propose de dégager le lieu rêvé, celui qui se cachait derrière le visible. Elle place ainsi le visiteur dans un état de rêverie éveillée, et le décor, comme gondolé à force de servir, se dérobe face aux tableaux sylvestres que le regard rencontre. Il s’agirait donc de dégager un intervalle éphémère, de dévoiler la fragilité de l’espace tel que nous le vivons : comme toujours inscrit dans un temps que l’artiste se plaît ici à suspendre. L’œuvre se place au bord de l’imaginaire qu’elle suscite : on se figure l’artiste travaillant ses batiks selon la tradition javanaise au milieu des arbres qui lui ont inspirés ses motifs ; mais aussi d’une perspective plus inquiétante, celle de ne trouver qu’un désert derrière les fenêtres entrouvertes sur le carrelage froid et gris de la vitrine. Autrement dit, d’être mis face au risque de ne rien voir d’autre que ce qui est perçu par nos sens.
En travaillant in situ dans cet espace abandonné et en transition, Amalia Laurent se saisit des mondes parallèles qu’elle a l’habitude de manipuler pour créer une illusion visuelle ; tentant de donner un sens à ses rêves de désert et de genèse, à l’absence des lieux qui auraient pu exister et aux dimensions parallèles qui existent peut-être. En distordant un cliché dit « objectif », l’artiste remet en question les limites de l’espace et utilise à son avantage l’ambiguïté des volumes propres au trompe-l’œil. Sur ce rêve de réalité augmentée souffle tout de même un air de mélancolie : les passants ont directement accès aux traditions javanaises qu’elle affectionne, aux arbres qui l’animent et au désert qu’elle esquisse. Il y aurait aux environs de l’art un pacte noué avec le silence et l’inquiétude.