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What Else
#10
Jonas Locht
Commissaire : Maxime Moinet
23742 Passage Lemonnier
Trois objets usuels, reflets de la vie quotidienne : un porte-manteau et deux cafetières italiennes. En partant de ces objets familiers, j’opère – par moulage – une transposition dans un matériau innovant : une résine écologique à base d’eau qui possède de bonnes propriétés de résistance.
J’élabore, au cours de cette transposition, une forme irréelle, imaginaire, faisant glisser la réalité dans le fantastique. Ainsi, la cafetière est déformée, froissée, et porte comme couvercle une casquette Coppola, signe de ralliement de la mafia italienne. La vieille cafetière, à présent passée de mode, se coiffe d’une manière devenue « trendy ». De même, l’industrie et ses technologies innovent sans cesse et développent à leur tour des formes de mafia déguisées.
L’agrandissement de l’objet accentue encore l’aspect fantastique et le réduit également à une annulation de son fonctionnement propre afin de le donner à voir autrement. Ce gigantisme confère d’emblée une portée caricaturale et un pouvoir dénonciateur. Cette démesure détourne vers le grotesque l’utilisation familière de la cafetière et du porte-manteau et tente de déconstruire les petits rituels que nous avons sacralisés, par lesquels nous meublons le vide de nos existences.
Le discours publicitaire actuel crée une sorte de mythologie du café, faisant appel à diverses stars hollywoodiennes pour représenter les vertus surnaturels de cette boisson.
Le porte-manteau monumental parodie la place accordée à l’ange protecteur lors de nos déplacements et face aux craintes qu’ils peuvent engendrer.
Les sculptures s’allient entre elles dans le comique et se confondent dans le traitement de la couleur. Elles proposent une vision désacralisante dans une société où les traces du sacré sont encore prégnantes et souvent utilisées à des fins mercantiles.