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Acher
9 Rue de la Violette, 4000 Liège
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TO DO
Hilal Aydoğdu
100 Rue Saint-Gilles
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V – 150360/1 p. 204, 265, 266
Dóra Benyó
1 Féronstrée
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Fausse bonne nouvelle
Juan d’Oultremont
31b Rue de la Cathédrale
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Et fouisse toujours on trouvera bien
Gaspard Husson
18 Rue de l'Etuve
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La constellation du navire Argo
Sarah Illouz & Marius Escande
Hôtel de la Cour de Londres 40 Rue Hors-Château
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Marin Kasimir
31a Rue de la Cathédrale
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Mécanique d’un mur
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Don’t cry over spilllllled tears anymore
Francisca Markus
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Passage Lemonnier, 37-39
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159 Féronstrée
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16 Rue du Palais
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Regarde… ce qu’il se passe à côté
Sculpture/Peinture B3 ESA Liège Melissa Andreia Alves ...
137-139 Féronstrée
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Pauvre petit belge qui tremble
Paolo Gasparotto
25 Rue Saint Paul
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RÉFLÉCHISSEZ POUR MOI, JE RÉFLÉCHIRAI POUR VOUS
#4
Justine Court
Commissaire: Marine Candova
7448 Rue de la Cathédrale
Justine Court crée un monde autofictionnel dans lequel les objets deviennent des acteurs avec leurs propres personnalités. Sans leurs teintes feutrées, leurs émaux brillants, leurs détails et leurs formes erratiques, ils ne seraient que des objets fonctionnels – des pots, des assiettes, des vases, des chandeliers – mais les apparences peuvent être trompeuses : chaque sculpture prend vie dans ce sombre conte de fée que Justine Court établit. Les profondeurs de l’imagination humaine trouvent refuge dans de grands sentiments tels que la mélancolie, la fragilité et la fierté – des émotions très liées au corps. Les gorges ouvertes, les lèvres pulpeuses, les anses sensuelles couvertes de bijoux trahissent leur vacuité et leur côté exhibitionniste. Justine Court tente d’instaurer un non-lieu, un environnement suggéré qui apparaît hors du temps. Pour cela, elle dessine et s’inspire d’images cinématographiques teintées d’un romantisme noir de Jean Cocteau et Dario Argento, pour ne citer qu’eux.
Réfléchissez pour moi, je réfléchirai pour vous, flotte dans un bain de nostalgie dans lequel l’anthropomorphique et le domestique fusionnent dans la céramique, le verre ou les métaux. L’élément récurrent du miroir est le symbole ultime de la vanitas et de l’intimité. Le miroir est médiateur : nous imaginons nous voir mais nous sommes en réalité face à un grand manque de perception de soi-même.