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Transferida
#8
Babi Avelino
Commissaire & texte : Philippe Braem
1775 Rue Chéravoie
Babi Avelino donne un nouvel élan à une vieille tradition, la foto pintura. Cette technique, inventée en 1863 par le photographe français Disdéri, arrive au Brésil en 1866. Le processus consistait à imprimer des photos à faible contraste et à les peindre. Les photos ont été prises par des photographes itinérants. Des peintres locaux retouchaient les photos à la gouache ou à la peinture à l’huile… Ils ont enrichi les vêtements des personnes représentées, lissé les rides, ajouté des bijoux ou rendu un hommage aux proches décédés. Là où seuls la noblesse et les riches pouvaient se permettre de faire réaliser un tableau de famille, la classe défavorisée a pu acquérir un certain statut grâce à cette technique. Aujourd’hui, la foto pintura a pratiquement disparu à cause du digital, des selfies et d’Internet.
La navigation de Babi Avelino dans des anciens albums photo a évoqué des souvenirs en lien avec les foto pintura de la maison de sa grand-mère. À l’aide de l’application FaceApp, elle a transformé son propre visage en portraits de ses proches éloignés ou décédés. Mais cette histoire personnelle s’est transformée en hommage à la Femme, presque toujours au premier plan dans la foto pintura et par extension aussi à tous ces hommes et femmes qui la lie au Brésil. En assumant leurs identités, Avelino rend également hommage à ses héros Brésiliens : artistes, architectes, féministes, défenseurs de la liberté.
Transferida, portugais pour « transféré », se compose de deux mots : trans, qui désigne à la fois la distance et le transfert de dossiers et ferida, blessé, qui renvoie à la situation dangereuse dans laquelle se trouve actuellement sa patrie. Mais c’est aussi la saudade, le sentiment de vivre entre deux pays.
En même temps, Transferida : à la KABK Audenaerde (jusqu’au 26 mars).