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Les élèves de Léopold Mottet 1
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Qu’est-ce-qui se trame ici ?
Centre André Baillon
1 Féronstrée
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Thy Cities Shall With Commerce Shine — Part II
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ST END
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ALREADYMADE n° 3 : Empty Cart or Cardboard Cybertruck
M.Eugène Pereira Tamayo
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Centre de remise en forme (économie de guerre)
Werner Moron
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precarity of non-human entities
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23 Rue Saint-Michel
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30 Rue de la Cathédrale
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Rōt Rot Rôt
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28 Rue des Carmes
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Pierre ventilée
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Peephole
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31a Rue de la Cathédrale
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Room Eater
Jorge de la Cruz
5 Rue Saint-Michel (Îlot Saint-Michel)
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Behind the Curtain
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31b Rue de la Cathédrale
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COMMENT
Kim Bradford
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Pedro Camejo (série Diaspora)
Omar Victor Diop
25 Rue Saint Paul
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L’impasse de la vignette, dans le temps et dans l’espace
Michel Bart et Mathias Vancoppenolle
75 Rue Hors-Château
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Opéra-savon, épisode 1 : L’ Aquarium-Museum
Clara Agnus
20 Rue de la Sirène
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RÉFLÉCHISSEZ POUR MOI, JE RÉFLÉCHIRAI POUR VOUS
#4
Justine Court
Commissaire: Marine Candova
7448 Rue de la Cathédrale
Justine Court crée un monde autofictionnel dans lequel les objets deviennent des acteurs avec leurs propres personnalités. Sans leurs teintes feutrées, leurs émaux brillants, leurs détails et leurs formes erratiques, ils ne seraient que des objets fonctionnels – des pots, des assiettes, des vases, des chandeliers – mais les apparences peuvent être trompeuses : chaque sculpture prend vie dans ce sombre conte de fée que Justine Court établit. Les profondeurs de l’imagination humaine trouvent refuge dans de grands sentiments tels que la mélancolie, la fragilité et la fierté – des émotions très liées au corps. Les gorges ouvertes, les lèvres pulpeuses, les anses sensuelles couvertes de bijoux trahissent leur vacuité et leur côté exhibitionniste. Justine Court tente d’instaurer un non-lieu, un environnement suggéré qui apparaît hors du temps. Pour cela, elle dessine et s’inspire d’images cinématographiques teintées d’un romantisme noir de Jean Cocteau et Dario Argento, pour ne citer qu’eux.
Réfléchissez pour moi, je réfléchirai pour vous, flotte dans un bain de nostalgie dans lequel l’anthropomorphique et le domestique fusionnent dans la céramique, le verre ou les métaux. L’élément récurrent du miroir est le symbole ultime de la vanitas et de l’intimité. Le miroir est médiateur : nous imaginons nous voir mais nous sommes en réalité face à un grand manque de perception de soi-même.

