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Histoires simples
Les élèves de Léopold Mottet 1
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Qu’est-ce-qui se trame ici ?
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1 Féronstrée
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Night Walk
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Thy Cities Shall With Commerce Shine — Part II
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La Maison Panure – Fève des rois
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MANTERO
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ST END
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Centre de remise en forme (économie de guerre)
Werner Moron
7 Rue de l'Official (Îlot Saint-Michel)
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Sun(set)(Seed)
Matthieu Michaut
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precarity of non-human entities
Gérard Meurant
23 Rue Saint-Michel
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S’aligne, l’inconnue sans lecture
Julia Kremer
40 Rue Hors-Château
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Autumn Collages
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30 Rue de la Cathédrale
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Rōt Rot Rôt
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28 Rue des Carmes
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Pierre ventilée
Daniel Dutrieux
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Peephole
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31a Rue de la Cathédrale
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Room Eater
Jorge de la Cruz
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Behind the Curtain
Francesca Comune
31b Rue de la Cathédrale
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COMMENT
Kim Bradford
16 Rue du Palais
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Pedro Camejo (série Diaspora)
Omar Victor Diop
25 Rue Saint Paul
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L’impasse de la vignette, dans le temps et dans l’espace
Michel Bart et Mathias Vancoppenolle
75 Rue Hors-Château
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Opéra-savon, épisode 1 : L’ Aquarium-Museum
Clara Agnus
20 Rue de la Sirène
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Tout doucement le corps danse
#10
Caroline Glorie
Commissaire : Marjorie Ranieri
23314 Rue de la Sirène
Quelle place peut-on prendre ? Quelle place est à prendre ? Quelle place doit-on prendre ? Parfois, les réponses sont peu visibles, elles sont délicates, presque muettes. Parfois la place qu’on peut prendre est une manière de poser son corps, de tenir à soi. C’est un corps qui est là, qui ne s’excuse pas, qui fait des gestes quotidiens et qui, par répétition, façonne un monde.
La plupart du temps, quand une femme est visibilisée dans l’espace public, c’est à travers son corps et, en particulier, les attributs identifiés par la société comme féminins. Ce qu’on voit de ce corps est rigide et saturé de représentations figées. La bouche, par exemple, se résume à un objet de désir, mais lorsqu’elle devient un moyen de s’affirmer, cette même bouche est dérangeante et la parole qu’elle produit est reléguée au second plan.
Le pari de cette vitrine est d’exposer des corps féminins dans l’espace public en exprimant leur force et leurs sensibilités sans pour autant reproduire des représentations hétéropatriarcales de la puissance et de la beauté. C’est à travers un travail de la couleur et de la suggestion que procèdent ces dessins réalisés aux pastels secs. Ils permettent d’articuler deux idées : à la fois l’indépendance de ses femmes mais aussi leur solidarité face aux difficultés qu’elles ont à traverser.
Alors, parfois, tout doucement, les corps dansent.

