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The price is worth it
Acher
Boulevard d'Avroy 28-30
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TO DO
Hilal Aydoğdu
100 Rue Saint-Gilles
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V – 150360/1 p. 204, 265, 266
Dóra Benyó
1 Féronstrée
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Fausse bonne nouvelle
Juan d’Oultremont
31b Rue de la Cathédrale
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Et fouisse toujours on trouvera bien
Gaspard Husson
18 Rue de l'Etuve
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La constellation du navire Argo
Sarah Illouz & Marius Escande
Hôtel de la Cour de Londres 40 Rue Hors-Château
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One Line (… Better Than On – line!)
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31a Rue de la Cathédrale
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Mécanique d’un mur
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Vapeurs
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Don’t cry over spilllllled tears anymore
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Le vestiaire
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Chronique florale
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Sculpture/Peinture B3 ESA Liège Melissa Andreia Alves ...
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25 Rue Saint Paul
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Tout doucement le corps danse
#10
Caroline Glorie
Commissaire : Marjorie Ranieri
23314 Rue de la Sirène
Quelle place peut-on prendre ? Quelle place est à prendre ? Quelle place doit-on prendre ? Parfois, les réponses sont peu visibles, elles sont délicates, presque muettes. Parfois la place qu’on peut prendre est une manière de poser son corps, de tenir à soi. C’est un corps qui est là, qui ne s’excuse pas, qui fait des gestes quotidiens et qui, par répétition, façonne un monde.
La plupart du temps, quand une femme est visibilisée dans l’espace public, c’est à travers son corps et, en particulier, les attributs identifiés par la société comme féminins. Ce qu’on voit de ce corps est rigide et saturé de représentations figées. La bouche, par exemple, se résume à un objet de désir, mais lorsqu’elle devient un moyen de s’affirmer, cette même bouche est dérangeante et la parole qu’elle produit est reléguée au second plan.
Le pari de cette vitrine est d’exposer des corps féminins dans l’espace public en exprimant leur force et leurs sensibilités sans pour autant reproduire des représentations hétéropatriarcales de la puissance et de la beauté. C’est à travers un travail de la couleur et de la suggestion que procèdent ces dessins réalisés aux pastels secs. Ils permettent d’articuler deux idées : à la fois l’indépendance de ses femmes mais aussi leur solidarité face aux difficultés qu’elles ont à traverser.
Alors, parfois, tout doucement, les corps dansent.