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Vertical environnement
François Winants
27 Rue de la Casquette
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Censorship
Bram Van Meervelde
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The Poetics of Space
Ariane Toussaint
29 Rue de l'Université
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PRIVACY’S ARCHEOLOGY
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Braced under the heating sun
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Modèles réels, arrangements accidentels
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Heads or Tails
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Les Rayons
Interventions visibles sur des vitres de voiture
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Icing
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Un paysage inconnu mais familier
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URBAN RHYTHMS
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La dernière pluie
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Zoning gris, glaner la ville, vivre le bois
Jonathan De Winter
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Trophée
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The Box
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4 Rue de la Cathédrale
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LOG 1 : SAUVE-GARDES
Paul Cottet
15 Rue Saint-Gilles
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Pluie N20, depuis la terre…
Collectif Nuiits Delphine Dubois et Juliane Lavis
Hôtel de la Cour de Londres 40 Rue Hors-Château
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SANS TITRE
Olivier Bovy
85 Rue de la Cathédrale
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a l é a s
Jérôme Bouchard
31A Rue de la Cathédrale
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Please like me #1
Margaux Blanchart
6 Rue Saint-Adalbert
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antizenithale
Marc Angeli et Ronald Dagonnier
16 Rue du Palais

Pluie N20, depuis la terre…
#9
Collectif Nuiits Delphine Dubois et Juliane Lavis
Commissaire: Marjorie Ranieri
202Hôtel de la Cour de Londres 40 Rue Hors-Château
À travers Nuiits, l’anagramme de in situ, Delphine Dubois et Juliane Lavis créent des installations à partir d’objets récupérés. Tout en respectant leurs qualités plastiques et fonctionnelles, parfois en magnifiant carrément leur histoire, elles débauchent ces objets pour en modifier la perception. Et, à travers un montage-récit qui reflète cette intention, elles les dotent d’une nouvelle dimension.
Mémoire, mutation, reconversion, mensonge, création. Elles courent derrière l’Histoire collective intemporelle à travers nos petites histoires fractionnées.
Durant l’hiver 2019, sur le chemin du travail emprunté chaque matin, l’une des artistes est attirée par des petits objets cylindriques, à la fois beaux et intrigants qui jonchent le bitume. Jour après jour, elle les a ramassés, ces petits obus métalliques qui alimentent la chronique contemporaine de nos villes. D’abord ceux qu’elle croisait sur sa route, ou le long des trottoirs. Des dizaines tous les jours. Puis, ceux disséminés sur les parkings ou dans les squares de Bruxelles ou d’ailleurs. Des centaines de cartouches de gaz pour siphon à l’usage détourné pour quelques secondes de récréation.
Au-delà de la beauté formelle de l’objet, qu’est-ce que ces cartouches recèlent comme secrets ? Fugace euphorie ou échappée pas si belle ? Delphine et Juliane s’emparent de ces traces pour raconter une histoire à la fois collective et clandestine. Dans cet espace-miroir, qu’est la vitrine, cette installation est en contact direct avec la rue, ce théâtre de la vie qui leur a fourni leur matériau.