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Cache-Misère
#2
Sofia Boubolis
Commissaire: Maxime Moinet
2422 Rue Lulay des Fèbvres
Face à l’observateur, une fresque à l’acrylique. Une pratique courante que Sofia Boubolis tient de son enfance, lorsqu’elle remplissait les murs de sa maison. Cette fresque s’inscrit dans l’espace tel que celui-ci fut découvert par l’artiste, un résidu de chantier. Le panneau peint, déjà là pour l’exposition précédente (il n’a presque pas bougé), devient l’image qui dissimule les travaux pour révéler ce qui est à voir : l’intérieur d’une pièce de maison, un grand drap à motifs, un tableau, des fleurs séchées, un bord de lampe, un post-it. La composition s’inscrit dans le genre de la nature morte et fait plus particulièrement référence à la série The Interiors (1992) de l’artiste pop art Roy Lichtenstein (1923-1997) inspirée des environnements domestiques banals des publicités.
Les éléments peints sur la parois sont autant d’avant et arrière-plans participant à l’excellente illusion du trompe-l’œil, clin d’œil aux vanités d’hier. L’œil, d’autant plus troublé, que l’intérieur représenté, s’inscrit lui-même dans un intérieur, celui de la vitrine, dont les composants forment d’autres avant et arrière-plans. Le cadre explose et, avec lui, la séparation entre l’image en deux et en trois dimensions, entre le dehors et le dedans, le factice et le réel.
De manière générale, l’œuvre de Sofia Boubolis se situe aux confins de la peinture et du dessin, sur une frontière poreuse entre l’abstraction et la figuration. Les paysages y jouent un très grand rôle. Qu’ils soient terrestres ou célestes, clôturés ou infinis, ils contiennent une multitude d’instants, réels ou fantomatiques, et de possibles interprétations dont l’artiste se plaît à évoquer les formes dans ces œuvres.