-
Around The Corner
Zena Van den Block
35 Rue Souverain Pont
-
VMC gargouilles
Thomas Sindicas
31b Rue de la Cathédrale
-
Kodomo No Kuni
Mey Semtati
18 Rue de l'Etuve
-
The Faces Collection
Anna Safiatou Touré
16 Rue du Palais
-
QuickSnap
Camille Poitevin
40 Rue Hors-Château
-
P.O.F
Ronan Marret
75 Rue Hors-Château
-
Belles récompenses
Mathilde Manka
159 Féronstrée
-
Quatre Mains / Zonder Handen
Stephanie Lamoline
107 Féronstrée
-
Anatomie du vivant / Life
Sophie Keraudren-Hartenberger
98 Rue de la Cathédrale
-
À mon seul désir
Gral
32 Rue de la Cathédrale
-
Rain Bow
Guillaume Gouerou
4 Rue de la Cathédrale
-
Knock me !
Garage de Recherches Graphiques
85 Rue de la Cathédrale
-
Double Bind
Jane Denizeau & Pauline Flajolet
1 Féronstrée
-
Pie in the sky
Justine Corrijn
20 Rue de la Sirène
-
Parking Cathédrale
Elias Cafmeyer
31a Rue de la Cathédrale
-
Dés-Affectations
Elie Bolard
84 Féronstrée
-
Kader / Cadre
Doris Boerman
29 Rue de l'Université
-
Fatigue
Camille Bleker & Luna Pittau
3 Place des Déportés
-
Si tu me vois
Aurélie Belair
56 Rue Saint-Gilles
-
Terres battantes
Camille Barbet
100 Rue de la Cathédrale
-
The end–promise on packaging
Pharaz Azimi
23 Rue Saint-Michel
-
J’ai déclaré ma flamme
Artik
25 Rue Saint Paul
-
my belongings
Celine Aernoudt
5 Rue Chéravoie
Warning: Undefined array key "current_expo" in /var/www/clients/client3/web4/web/wp-content/themes/artaucentre/loop/vitrine.php on line 25

Marie-Madeleine
#8
Alain Schank / Snach-Ka
Commissaire: Maxime Moinet
1944 Rue du Rêwe
Pendant vingt ans, Alain Schank a multiplié les expérimentations picturales dans diverses grandes séries d’abstractions abordant diverses thématiques comme le geste, la matière et le hasard. Elles lui ont valu d’être exposé internationalement et d’être enrôlé dans plusieurs galeries belges. Ces relations commerciales, fréquemment florissantes, lui ont parfois fait miroiter le Graal des artistes : vivre de son art. Il fut par contre souvent contraint par ses galeristes à multiplier les formats, décliner les couleurs et les teintes, privilégier tel ou tel effet pour rencontrer les « goûts » (a)variés de riches clients. Cette attitude vis-à-vis des artistes est aujourd’hui encore très présente dans les galeries d’art, professionnels comme amateurs, souvent accompagnée d’une répartition inéquitable des gains des ventes.
Le temps passe et la carapace se fissure. Les relations deviennent de plus en plus douloureuses. L’envie n’y est plus. Des soubresauts déçoivent. Il songe à tout arrêter. Mais comme disait l’autre : « l’autodafé n’aura pas lieu ! ».
Alain Schank peindra maintenant pour lui, en outsider. De ces frustrations accumulées est né un monstre, son alias Snach-Ka, qui l’accompagnait en secret dans les marges de son travail depuis des années. Il est figuratif, libre, décomplexé, désintéressé et ne respecte rien d’autre que l’instant. L’introspection d’Alain Schank par Snach-Ka est boulimique. Ses personnages déjantés nous hurlent leur déglingue, à la limite de l’agression. Les mots, dans toutes les langues, et les collages font leur apparition. En face, rares sont les regardeurs apathiques.
Dans la vitrine, le trouble s’épaissit encore. L’installation n’est visiblement pas celle d’un peintre. Nous sommes plongé dans un univers bien réel, aux détails choisis et soignés, un début d’histoire inspiré du croisement entre la vie (passée) du quartier et celle de l’artiste. Les éléments du décor, précisément agencés, invitent le spectateur à imaginer la suite du récit.