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Actions !
#14
Maxence Mathieu
Commissaire : Sophie Delhasse
33856 Rue Saint-Gilles
Maxence Mathieu nous apostrophe en posant un livre à même la vitre. En tension, la couverture de l’ouvrage souligne le seuil (in)franchissable de l’espace et le point de départ d’une ligne de fuite qui nous entraîne à l’intérieur, poussant l’œil à l’arrière-plan, en coulisse. Papillonnant d’une structure métallique à l’étincelle douce du néon, nous voilà absorbés.
En y regardant de plus près, le point de mire nous amène à dépasser la percée et questionner le fond visible bien que caché. On pourrait se questionner si, en tentant de guider notre regard, l’artiste ne nous attirerait pas à regarder à côté ou à reconsidérer l’ensemble de la scène qui se construit sous nos yeux. Il y a une ambiance, une atmosphère qui nourrit la perception d’un espace fictif, comme un ancien souvenir, et pourtant bien ancré dans le réel puisque devant nous. Et puis il y les détails que l’artiste distille comme on construit une partition. La couleur du néon, la tension du plan, la position de la structure chromée, l’apparence de celle-ci rappelant les constructions scénographiques de spectacles, et enfin il y a ce petit bouquin. Un livre de poche dont l’auteur est Erving Goffman et dont le titre peut attiser le sourire : La mise en scène de la vie quotidienne. Effet miroir, mise en abyme, projection, voilà la scène qui se peuple de ses acteurs. « Le spectateur hésite à entrer. En réalité, il est déjà à l’intérieur. […] l’œuvre requiert sont corps. Elle le pousse à entrer en scène, lui aussi. »[1] Alors Actions !
[1]
[1] Simon Brunfaut, Un paradis presque perdu, Edition du Secteur des Arts Plastiques du Hainaut, 2017.