-
Around The Corner
Zena Van den Block
35 Rue Souverain Pont
-
VMC gargouilles
Thomas Sindicas
31b Rue de la Cathédrale
-
Kodomo No Kuni
Mey Semtati
18 Rue de l'Etuve
-
The Faces Collection
Anna Safiatou Touré
16 Rue du Palais
-
QuickSnap
Camille Poitevin
40 Rue Hors-Château
-
P.O.F
Ronan Marret
75 Rue Hors-Château
-
Belles récompenses
Mathilde Manka
159 Féronstrée
-
Quatre Mains / Zonder Handen
Stephanie Lamoline
107 Féronstrée
-
Anatomie du vivant / Life
Sophie Keraudren-Hartenberger
98 Rue de la Cathédrale
-
À mon seul désir
Gral
32 Rue de la Cathédrale
-
Rain Bow
Guillaume Gouerou
4 Rue de la Cathédrale
-
Knock me !
Garage de Recherches Graphiques
85 Rue de la Cathédrale
-
Double Bind
Jane Denizeau & Pauline Flajolet
1 Féronstrée
-
Pie in the sky
Justine Corrijn
20 Rue de la Sirène
-
Parking Cathédrale
Elias Cafmeyer
31a Rue de la Cathédrale
-
Dés-Affectations
Elie Bolard
84 Féronstrée
-
Kader / Cadre
Doris Boerman
29 Rue de l'Université
-
Fatigue
Camille Bleker & Luna Pittau
3 Place des Déportés
-
Si tu me vois
Aurélie Belair
56 Rue Saint-Gilles
-
Terres battantes
Camille Barbet
100 Rue de la Cathédrale
-
The end–promise on packaging
Pharaz Azimi
23 Rue Saint-Michel
-
J’ai déclaré ma flamme
Artik
25 Rue Saint Paul
-
my belongings
Celine Aernoudt
5 Rue Chéravoie
Warning: Undefined array key "current_expo" in /var/www/clients/client3/web4/web/wp-content/themes/artaucentre/loop/vitrine.php on line 25

Tout doucement le corps danse
#10
Caroline Glorie
Commissaire : Marjorie Ranieri
23314 Rue de la Sirène
Quelle place peut-on prendre ? Quelle place est à prendre ? Quelle place doit-on prendre ? Parfois, les réponses sont peu visibles, elles sont délicates, presque muettes. Parfois la place qu’on peut prendre est une manière de poser son corps, de tenir à soi. C’est un corps qui est là, qui ne s’excuse pas, qui fait des gestes quotidiens et qui, par répétition, façonne un monde.
La plupart du temps, quand une femme est visibilisée dans l’espace public, c’est à travers son corps et, en particulier, les attributs identifiés par la société comme féminins. Ce qu’on voit de ce corps est rigide et saturé de représentations figées. La bouche, par exemple, se résume à un objet de désir, mais lorsqu’elle devient un moyen de s’affirmer, cette même bouche est dérangeante et la parole qu’elle produit est reléguée au second plan.
Le pari de cette vitrine est d’exposer des corps féminins dans l’espace public en exprimant leur force et leurs sensibilités sans pour autant reproduire des représentations hétéropatriarcales de la puissance et de la beauté. C’est à travers un travail de la couleur et de la suggestion que procèdent ces dessins réalisés aux pastels secs. Ils permettent d’articuler deux idées : à la fois l’indépendance de ses femmes mais aussi leur solidarité face aux difficultés qu’elles ont à traverser.
Alors, parfois, tout doucement, les corps dansent.