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The price is worth it
Acher
Boulevard d'Avroy 28-30
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TO DO
Hilal Aydoğdu
100 Rue Saint-Gilles
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V – 150360/1 p. 204, 265, 266
Dóra Benyó
1 Féronstrée
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Fausse bonne nouvelle
Juan d’Oultremont
31b Rue de la Cathédrale
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Et fouisse toujours on trouvera bien
Gaspard Husson
18 Rue de l'Etuve
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La constellation du navire Argo
Sarah Illouz & Marius Escande
Hôtel de la Cour de Londres 40 Rue Hors-Château
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One Line (… Better Than On – line!)
Marin Kasimir
31a Rue de la Cathédrale
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Cityscape
Sarah Lauwers
29 Rue de l'Université
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Traversées
Alexiane Le Roy
3 Rue de la Cathédrale
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Mécanique d’un mur
Raphaël Maman
9 Passage Lemonnier
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Vapeurs
Eva Mancuso
5 Rue Chéravoie
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Don’t cry over spilllllled tears anymore
Francisca Markus
7 Rue Saint-Remy
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Maxence Mathieu
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On ne peut rien faire d’autre que tenir debout
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113 Rue de la Cathédrale
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Travel Local, Buy Local
Oya
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Le vestiaire
Camille Peyré
85 Rue de la Cathédrale
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75 Rue Hors-Château
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Chronique florale
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The Sunken Place
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Bo Stokkermans
Passage Lemonnier, 37-39
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Leen Vandierendonck
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Sculpture/Peinture B3 ESA Liège Melissa Andreia Alves ...
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Paolo Gasparotto
25 Rue Saint Paul
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La dernière pluie
#9
Julia Gault
Commissaire: La peau de l’ours
2099 Passage Lemonnier
Le travail de Julia Gault confronte de façon récurrente l’éphémère mise en forme de matériaux naturels à la froideur et l’inertie de structures métalliques. La malléabilité et le changement font face à l’immobilisme. Cette dichotomie donne l’impression de contempler nos sociétés aveuglément figées face à de multiples perturbations censées entrainer quelques changements à défaut d’un véritable bouleversement. La question de l’eau et de son imprévisible impact sur la terre – et la Terre – est omniprésente dans l’œuvre de Julia Gault. Les notions de territoire, d’habitat, de résilience et d’effondrement sont tour à tour abordées dans cette approche subtilement politique.
Dans son œuvre, la terre devient l’élément constructif et narratif tandis que l’eau y est l’élément activateur. Renvoyant, tantôt à la nature, tantôt à une tradition millénaire de construction et création anthropique, la terre symbolise le lien indéfectible entre la civilisation et son cadre naturel, alors que l’eau est intégrée dans ce travail pour ses caractéristiques fluidifiantes.
L’impensable thèse d’une civilisation mortelle trouve un écho poétique dans les sculptures et les installations de Julia Gault. En matérialisant l’insoutenable fragilité de notre quotidien, son œuvre ébranle les soubassements sur lesquels nos sociétés et nos vies sont créées. L’instabilité, qu’on ne veut percevoir, se manifeste dans le temps qui passe, les dérèglements climatiques et cette tendance à toujours construire plus haut, plus grand et tout simplement plus. Julia Gault emprunte à l’image du colosse aux pieds d’argile pour signifier cette impuissance humaine face son illusoire maîtrise de la nature.