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1 Féronstrée
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Night Walk
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Thy Cities Shall With Commerce Shine — Part II
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MANTERO
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ST END
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ALREADYMADE n° 3 : Empty Cart or Cardboard Cybertruck
M.Eugène Pereira Tamayo
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Centre de remise en forme (économie de guerre)
Werner Moron
7 Rue de l'Official (Îlot Saint-Michel)
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Sun(set)(Seed)
Matthieu Michaut
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precarity of non-human entities
Gérard Meurant
23 Rue Saint-Michel
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S’aligne, l’inconnue sans lecture
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40 Rue Hors-Château
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Autumn Collages
Ívar Glói Gunnarsson Breiðfjörð
30 Rue de la Cathédrale
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Rōt Rot Rôt
Janina Fritz
28 Rue des Carmes
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Pierre ventilée
Daniel Dutrieux
14 Rue de la Populaire (Îlot Saint-Michel)
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Peephole
Jacques Di Piazza
31a Rue de la Cathédrale
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Room Eater
Jorge de la Cruz
5 Rue Saint-Michel (Îlot Saint-Michel)
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Behind the Curtain
Francesca Comune
31b Rue de la Cathédrale
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COMMENT
Kim Bradford
16 Rue du Palais
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Pedro Camejo (série Diaspora)
Omar Victor Diop
25 Rue Saint Paul
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L’impasse de la vignette, dans le temps et dans l’espace
Michel Bart et Mathias Vancoppenolle
75 Rue Hors-Château
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Opéra-savon, épisode 1 : L’ Aquarium-Museum
Clara Agnus
20 Rue de la Sirène
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PEEPING TOM
#1
Mohammed Alani
Commissaire: Philippe Braem
1159 En Féronstrée
Cela fait presque cinq ans que nous nous sommes rencontrés pour la première fois. Je préparais à l’époque, pour la Biennale de Venise, le Pavillon de l’Irak, le pays où tu es né. La réunion était bien plus qu’une simple visite d’atelier. Dans un espace quelque part à Forest, une sorte de garage vide, vous aviez préparé une petite exposition. Vous pensiez qu’il était important que je puisse expérimenter physiquement votre travail, au lieu de me montrer une série de photos sur votre écran d’ordinateur. La rencontre a été une véritable invitation à regarder, à ressentir une transformation, à jouer un jeu. Et ce jeu, nous l’appelons de l’art. Il est essentiel de regarder ainsi la capacité de donner, à travers l’imagination, un autre sens aux choses. Le bouchon d’une bouteille d’eau peut facilement devenir une ville pour un enfant. Un bâton d’arbre peut même se transformer en bus. En tant qu’artiste, vous jouez, bien sûr, mais sérieusement, après y avoir réfléchi et bien pesé. Ce que la plupart d’entre nous jette et jette devient la matière première de votre œuvre d’art. Et tout comme Picasso qui a assemblé une selle et un guidon sur un vélo pour faire un assemblage, vous rassemblez des objets en les reliant les uns aux autres, en les juxtaposant, en les attachant temporairement. Chaque œuvre est comme une idée, une photo qui n’a pas encore été prise, une impulsion ou une pensée. Elle nous indique où regarder, nous invite à relier forme et espace. De plus, le spectateur devient souvent partie, protagoniste, complice, notamment dans les performances. Le spectateur devient porteur, socle, et se voit donc réduit à un objet. Les moments sont modelés à l’image d’un sculpteur qui façonne un visage en argile. Mohammed Alani emprunte ou cite non seulement des éléments visibles de l’histoire de l’art récente, mais aussi des principes qu’il bouleverse. Néanmoins, Mohammed Alani est avant tout un artiste qui, intuitivement, construit des images qui rehaussent la banalité du quotidien avec une simplicité ludique.