-
Histoires simples
Les élèves de Léopold Mottet 1
107 Féronstrée
-
Qu’est-ce-qui se trame ici ?
Centre André Baillon
1 Féronstrée
-
Night Walk
Maria Chiara Ziosi
85 Rue de la Cathédrale
-
Thy Cities Shall With Commerce Shine — Part II
Hattie Wade
35 Rue Souverain Pont
-
La Maison Panure – Fève des rois
JJ von Panure
21 Pont d'Île
-
MANTERO
Santiago Vélez
4 Rue de la Cathédrale
-
Mobile Écriture Automatique
Philippe José Tonnard
109 rue de la Cathédrale
-
ST END
Pablo Perez
10 Rue Nagelmackers
-
ALREADYMADE n° 3 : Empty Cart or Cardboard Cybertruck
M.Eugène Pereira Tamayo
18 Rue de l'Etuve
-
Centre de remise en forme (économie de guerre)
Werner Moron
7 Rue de l'Official (Îlot Saint-Michel)
-
Sun(set)(Seed)
Matthieu Michaut
56 Rue Saint-Gilles
-
precarity of non-human entities
Gérard Meurant
23 Rue Saint-Michel
-
S’aligne, l’inconnue sans lecture
Julia Kremer
40 Rue Hors-Château
-
Autumn Collages
Ívar Glói Gunnarsson Breiðfjörð
30 Rue de la Cathédrale
-
Rōt Rot Rôt
Janina Fritz
28 Rue des Carmes
-
Pierre ventilée
Daniel Dutrieux
14 Rue de la Populaire (Îlot Saint-Michel)
-
Peephole
Jacques Di Piazza
31a Rue de la Cathédrale
-
Room Eater
Jorge de la Cruz
5 Rue Saint-Michel (Îlot Saint-Michel)
-
Behind the Curtain
Francesca Comune
31b Rue de la Cathédrale
-
COMMENT
Kim Bradford
16 Rue du Palais
-
Pedro Camejo (série Diaspora)
Omar Victor Diop
25 Rue Saint Paul
-
L’impasse de la vignette, dans le temps et dans l’espace
Michel Bart et Mathias Vancoppenolle
75 Rue Hors-Château
-
Opéra-savon, épisode 1 : L’ Aquarium-Museum
Clara Agnus
20 Rue de la Sirène
Warning: Undefined array key "current_expo" in /var/www/clients/client3/web4/web/wp-content/themes/artaucentre/loop/vitrine.php on line 25

FRAGMENTS D’UN PAYSAGE POST-SIDERURGIQUE
#4
Capucine Lageat et Antoine Perroteau
Commissaire: Thibaut Wauthion
8054 En Féronstrée
Capucine Lageat et Antoine Perroteau nous proposent un regard sur les vestiges industriels délaissés, voire oubliés, dont le paysage liégeois est largement parsemé. Ce duo d’artistes a déambulé dans les quartiers ouvriers de la région pour les observer et en capter des images. Ces dernières offrent à voir rues et habitations avec pour toile de fond une ruine industrielle, qui représente généralement « un repère artificiel en hauteur, similaire à un clocher d’une église » précise le duo. Un intérêt patrimonial, social et politique sous-tend cette démarche.
Malgré l’absence de figure humaine dans cette œuvre, la dimension sociologique est abordée par un questionnement historique et prospectif. L’extinction des usines a conduit à un important chômage ainsi qu’une perte d’identité. Les photographies des artistes montrent des rues presque figées dans le temps sans expliquer comment leurs habitants évoluent dans notre société.
Par ailleurs, la présence des ruines industrielles sur les photos conduit à interroger cette logique urbaine tournée vers le passé. L’obsolescence des usines et autres lieux industriels remet en question la construction des villes autour de ces lieux vidés de toute activité. L’impuissance des autorités à imaginer un futur pour ces vestiges est soulevée en substance dans cette œuvre.
Les deux artistes pointent cet immobilisme tout en suggérant le point de vue du piéton. La déambulation et la dérive sont très importantes dans leur travail. Ces deux aspects amènent une dimension situationniste, avec l’idée de la marche qui pourrait structurer les quartiers et les villes. La conception de ces dernières par le mouvement, et non selon l’habitat ou selon un éphémère lieu de travail, ouvre d’autres perspectives.