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CE QUE L’ON ENTEND DES CRATÈRES
#7
Maxime Vernédal
Commissaire: Arthur Cordier
17129 Rue de l'Université
Maxime Vernédal est un artiste français basé à Bruxelles. Diplômé du master en Espace Urbain à l’ENSAV La Cambre. La pratique de Maxime Vernédal est pluridisciplinaire.
Le choix du matériau est le début de sa démarche : il est la première strate d’interprétation de son expression. La terre, le verre, la matière sonore, la matière écrite, les photos, les souvenirs, sont des objets qu’il présente comme une constellation.
Étant adopté, les notions de lieux, d’origines et d’identité sont au départ de ses réflexions. Ce champ de la pensée est toujours en mouvement entre construction et déconstruction. Dans Ce que l’on entend des cratères, la démarche d’utiliser la terre des champs de bataille de Verdun rentre dans ce mouvement perpétuel de construction et de déconstruction. Il est la clé de cette envie de légitimation, d’appartenance à cette terre, la terre de son enfance, l’une des constructions de son identité. Cette terre a un double usage et un double langage : elle est aussi empreinte d’une histoire plus globale. Cette tension entre son histoire et notre histoire est voulue. Le verre dans son procédé est une débauche d’énergie et aussi un artisanat ancré dans la région Grand Est en France.
La rencontre de ces deux matières – la terre et le verre – se décrit en souffle, en haute densité de chaleur, et en un temps restreint. L’impression, faite à l’acétone et par la suite gaufrée, est une réflexion sur détruire pour reconstruire. L’œuvre parle de palimpseste et de la mémoire, ainsi que des perceptions parfois erronées des éléments passés. C’est une courte histoire sur une erreur d’interprétation de la part de l’artiste.